Propositions pour la saison 2023 / 2024
2 semaines du lundi au vendredi, de 9h à 13h
2023
- Sources artistiques pour la scène
9-20 octobre - Approches dynamiques des textes
6-17 novembre - Traitements de la réalité – Stylisation
20 novembre -1er décembre - Jouer pour son partenaire
4-15 décembre
La suite pour 2024 sera programmée plus tard et suivra le plan suivant :
- Voix et mise en jeu
- Réalisateurs de films
- Mouvements et mise en jeu
- Dessinateurs de Bandes dessinées
- Dramaturgie – mise en scène
- Rêver l’échange de jeu
- Alternative à l’identification et la distanciation
D’Après Tchekhov
Durée 1h40
Anton Tchékhov était un très bon observateur de ses contemporain.e.s. Ses différents personnages, tous uniques, constituent une cartographie du genre humain. Il en fait un dessin sensible. Nous avons observé de près les différents parcours de chacun des personnages de « La Cerisaie ». Chaque rôle est un monde, un mystère, et le point de départ de nos recherches et de nos inventions. Chacun devient le personnage principal de sa propre vie et un spectacle en soi. Il n’y a plus de rôles périphériques mais une constellation de portraits singuliers d’où de nouvelles relations et compréhensions peuvent surgir. Par petites touches, ces trajectoires construisent une fresque. « La Cerisaie » surgit alors et Tchékhov plus que jamais est toujours là…
Mise en scéne: Delphine Lanza
Assistant mise en scène : Clément Lanza
Création lumière: Loïc Rivoalan
Musicien.ne.s: Snejana Rudenco, Leonard Rudenco, Robert Rudenco, Traian Rudencco
Distribution:
Lioubov Andreevna (Liouba)
Edgar-Allan Torres
Gaev Leonid Andreevitch (Lionia)
Quentin Lepot
Ania (Anietchka)
Estelle Benaïch
Varia (Varvara Mikhaïlovna)
Carole Lesigne
Charlotta Ivanovna
Emeline Beuchat
Lopakhine (Iermolaï Alexeïtch)
Anaïs Vivarié
Trofimov (Petia)
Clément Etter
Simeonov-Pitchtchik
Dorian Giauque
Epikhodov (mille malheurs)
Ulysse Goudal
Douniacha (Avdotia Fiodorovna) et Firs
Mélissa Catoquessa
Yasha
Maya Bringhen
Les Didascalies, Le Passant et Le Chef de Gare
Noà Bollmann
Jusqu’ici, celles et ceux qui pouvaient encore travailler dans des conditions professionnelles se trouvaient privilégiés par rapport aux spectacles annulés ou reportés avant même d’être en activité.
Avoir la chance de pratiquer, même en sachant qu’on ne va pas pouvoir offrir ce que nous créons, c’est vital. Les acteurs professionnels qui ne peuvent pas travailler peuvent disparaître en peu de temps. Car la scène est un espace d’exception, un espace de liberté. Les échanges de jeu, lorsqu’ils n’ont pas lieu, ce n’est pas seulement une perte mais une absence, un vide qui, s’il dure, efface les bienfaits de la scène. Nous pratiquons l’entente, la quête d’ensembles, de justesse, nous interrogeons la notion de liberté, nous sommes liés à l’idéal de démocratie.
Du côté des créateurs, bien sûr, il nous faut traiter avec l’incertitude et ne pas se démobiliser face à l’inattendu. Est-ce qu’on va toutes et tous être obligés de filmer ce qu’on fait ? de passer par l’écran ? en attendant l’ouverture des scènes ! Est-ce qu’on doit chercher de nouvelles formes ? Rien n’est équivalent à la scène. C’est toujours autre chose. L’essentiel, évidemment, c’est le contact, l’interaction des acteurs, tout ce qui est contraire à nos précautions d’aujourd’hui. De même avec les spectateurs, toute distance, tout écran tue ce que nous quêtons.
Concernant le volet social, il serait temps d’être reconnus à notre juste valeur, que « culture » et « arts » entrent dans le vocabulaire de nos élus un peu plus souvent !
De ce constat, j’en tire une rébellion contre tout effacement, une résistance accrue, une mobilisation plus que nécessaire, vitale. Voilà une situation exécrable qui devrait nous réunir au-delà de nos différences.
Il y aura un après! Et nous serons là!
Serge Martin
«Des images. Des images apparaissent. Posées. Déposées. Projetées… Pour des acteurs et des actrices. Et des extraits des rushs, captations de chacune, chacun, moments singuliers…»
Les élèves de l’école de théâtre Serge Martin abordent en première année l’image comme partenaire et effectuent en deuxième année un travail devant la caméra. Ce sont ces travaux que nous vous présentons.
Sous la direction de Kim NGUYEN-PHUOC, Daniel VOUILLAMOZ et Claudio ARTIEDA
DATES:
Vendredi 5 et Samedi 6 avril à 19h
Entrée libre
à L’Etincelle – 18 bis, avenue Sainte Clotilde à Genève
d’après « Le Roi Lear » de William Shakespeare, « Minetti » de Thomas Bernhard, « Roi Lear » de Rodrigo Garcia
Dates:
Théâtre Vidy Lausanne: du 31 octobre au 10 novembre 2018
Comédie de Genève: du 13 novembre au 1erdécembre 2018
Distribution:
Conception et jeu: Serge Martin
avec Florestan Blanchon
Mise en scène: Christian Geffroy- Schlittler
Assistante mise en scène: Charlotte Riondel
Scénographie: Laurent Junod, Marie Bürgisser Jaquier
Images: Francesco Cesalli, Luca Kasper
Costumes: Ingrid Moberg
Production
Comédie de Genève, Théâtre de Vidy
« … Face à notre histoire tourmentée, des artistes créent des œuvres pour partager leurs interrogations et leurs regards, comme le font depuis plus d’un demi-siècle Jean-Luc Godard qui a choisi Vidy pour présenter son nouveau Livre d’image, Ariane Mounchkine, invitée par plusieurs théâtres romands, ou l’acteur et pédagogue Serge Martin, qui convoque les figures de Learet du fou. Ils invitent à dépasser le communautarisme comme l’exclusion… »
Vincent Baudriller (Edito)
« … un acteur raconte son futur et impossible spectacle sur Lear… Cette histoire de fureur qui lui fait si violemment penser à notre monde contemporain… un acteur qui ressemblerait à Serge Martin et qui serait aussi un autre. »
« … grondent les désastres des guerres… depuis la chute du mur de Berlin. Le théâtre comme folie pour sortir de la folie. »
Qu’est-ce qui se passe quand tout s’arrête ?
Le projet est d’associer quelques textes d’auteurs provenant du livre «
Embouteillage » (32 scènes automobiles écrites par 32 auteurs aux Editions Théâtrales) avec des actes et des textes provenant de chaque élève. Le projet est un partage des responsabilités à tous les niveaux : créatif, organisationnel, publicitaire. Le projet est de créer un événement en dehors des salles de théâtre afin d’aligner une dizaine de véhicules avec lesquels nous pourrons jouer.
La création prévoit une relation cordiale, de près ou de loin, intime quelquefois avec les spectateurs. Jouer dans les véhicules et hors des véhicules, répéter une séquence parfois.
« Toute situation concrète et réelle de la conscience dans le monde est grosse d’imaginaire, en tant qu’elle se présente toujours comme dépassement du réel. » (Jean-Paul Sartre)
Réalisation Serge MARTIN, Michel FAURE, Jacques ZÜRCHER, Nadim AHMED, Bastien BLANCHARD, Virginie BOURQUARD, Emilia CATALFAMO, Mathieu FERNANDEZ – V, Alice MATTHEY-JONAIS, Alicia PACKER, Lionel PERRINJAQUET, Camille PILLER, Florian SEEMULLER, Mathilde SOUTTER.